Le 30 avril 2002, la Tunisie entière fut secouée voire traumatisée par l’accident tragique d’un hélicoptère de l’armée du côté de Medjez El Bab avec à son bord le général de brigade des armées de terre Abdelaziz Skik natif de Kairouan et douze de ses subordonnés appartenant tous au corps supérieur de l’armée.

Le général avait l’habitude pratiquement tous les mois d’effectuer avec ses collaborateurs des visites périodiques aux gouvernorats de Béja, Siliana, le Kef pour se rendre compte en personne de l’état des lieux de nos troupes sur place. Ce jour là, et comme d’habitude, un hélicoptère s’amena de la capitale à Bizerte avec à bord ses collaborateurs pour le prendre.

L’appareil fit son vol habituel et les officiers supérieurs purent accomplir leur devoir avec honneur dans les gouvernorats précités sans le moindre accroc, sans le moindre problème. Curieusement, et sur le chemin du retour, «on» (?) intima l’ordre au pilote de se poser et de …changer d’appareil car celui qu’il pilotait depuis Tunis présentait( ?) une défaillance technique. Abdelaziz Skik mû par on ne sait quel instinct de conservation, un sixième sens développé chez lui au vu de sa longue carrière au sein de l’armée, refusa d’atterrir répondant aux responsables au sol que l’appareil était en excellent état et qu’une fois à Tunis on verrait bien de quoi il retournait. Mais les responsables au sol insistèrent et en bon soldat il dut s’incliner et obéir. Tout le groupe reprit alors son vol vers la capitale à bord d’un autre hélicoptère…La suite on la connaît : L’appareil à peine décollé et prenant les airs piqua du nez dans une zone montagneuse aux confins de Medjez El Bab. Il s’écrasa lourdement au sol tuant sur le coup tous ses passagers.

Pourquoi ce changement d’appareil ? Qui l’a décrété ? Comment pouvait-on « deviner » du sol que le premier hélico était défaillant et qu’il fallait le changer ? A posteriori, cet appareil « supposé » défectueux a –t-il  été inspecté par les techniciens, y auraient-ils décelé une défection quelconque ? Quelles sont les raisons réelles qui ont précipité le crash du second hélico ?

Des questions que les familles des victimes posent avec insistance aujourd’hui pour élucider définitivement les circonstances réelles de cette tragédie. Ce n’est que de la sorte qu’elles pourront enfin faire leur deuil et se libérer du joug de l’incompréhension, de la suspicion, de la souffrance  qu’elles trainent depuis neuf longues années. Diligenter enfin une enquête «sérieuse» sur les circonstances de ce drame national est la requête unanime des familles des victimes.

(Source : LeTemps via Gnet)

C’est un sujet qui est trop remonté en surface dernièrement, et qui agace fortement l’armée tunisienne suite aux pressions des familles des victimes.

Riposte à cette pression, la mascarade du 26 mars 2011, où un Hélicoptère Chinook a soit disant procéder à un atterrissage forcé au sud de Sfax, suite à une « défaillance technique ». Ils essaient de faire passer le crash de 2002 pour une panne due à l’état de nos appareils, et à l’incapacité des mécaniciens de les entretenir.

Voici le témoignage en riposte à la (nième) mascarade du 22 avril, qui est le communiqué de presse du ministère de la Défense (*voir lien)

« J’ai fais pas mal de déplacements dans les hélicos de l’armée tunisienne, entre Bizerte, Bourj El Khadra, l’Aouina, Borj el Amri, et Remada, se sont des appareilles qui tournent comme des Horloges suisse, et l’armée dispose de mécaniciens très compétents. Donc qu’on, me dise que nos appareilles sont mal entretenues, je n’y crois pas une seconde.

A la base, le transport devait se faire intégralement sur un Helico Sikorsky S61R, un gros porteur de grande capacité, et prévu pour les déplacements de troupes, ou de personnalités politiques, il fut changé en cours de route pour des raisons que je ne pourrai expliquer par un Bell UH-1H, d’une capacité de 14 personne (14 soldats bien serrés), mais indigne pour 13 hauts gradés.

 

Bref, le plus étrange, c’est le lieu du transfert, qui est à 3 minutes du lieu du crash, et qui se trouve sur une zone habiter par des pauvres paysans loin de tout et de tous, et qui sont très craintifs.

Les deux pilotes du Sikorsky sont la seule clé de cette affaire, car se sont les seuls à savoir les raisons du changement de l’appareil en cours de vol. »

Un ex sous-officier du 3eme RPIM de Remada

Décidément, Kamel Letaïef rebondit : « Eminence grise de Caïd Essebsi », selon Farhat Rajhi, voilà que son nom est encore évoqué sur un journal de la place dans des affaires de chèques sans provision.

A ce propos, il s’avèrerait que l’auteur des chèques sans provision est un homonyme. Cela dit, l’implication de Kamel Letaïef dans la politique intrigue plus d’un, on lui prête même des « manœuvres gouvernementales » c’est-à-dire, qu’il serait derrière la nomination de beaucoup de ministres.

Or, à une, trois unités près, le gouvernement de Caïd Essebsi est celui mis en place par Mohamed Ghannouchi. Et puis, les actuels ministres sont trop technocrates à son goût puisqu’il se revendique avant tout un homme politique.

Que de motivations donc derrière cet activisme ? Le virus de la politique bien sûr ! Il a bien été l’ami intime de Ben Ali, mais les deux amis se sont brouillés à l’accès de Leïla et des Trabelsi au Palais. Il est néanmoins, resté très ami avec Caïd Essebsi (mis sous l’éteignoir lui aussi par Ben Ali) et a été particulièrement impliqué avec la Ligue des droits de l’Homme et les démocrates.

En fait ce serait, selon lui, une campagne orchestrée par qui et contre qui ? Contre lui ? Contre le Premier ministre ou les deux à la fois ? Nous serions curieux d’en savoir davantage.

Le 30 octobre 2001, « Le Monde » lui publiait une interview pas vraiment tendre envers le régime, et le 5 novembre, il fut incarcéré dans la chambre A4 de la prison du 9 avril… Pour l’histoire, le jour où un commando, selon lui, commandité par Ben Ali et aux ordres de Ganzouï saccageait sa voiture (après avoir saccagé son bureau) c’était juste à la suite d’un dîner chez l’ambassadeur des USA. Et parmi les invités à ce dîner qui aurait mis Ben Ali en colère, il y avait… Caïd Essebsi.

S.R

source http://www.letemps.com.tn/article-55864.html

farhat rajhi : le seul homme honnête et intègre de la clique est présenté comme irresponsable et politiquement immature par les médias. et on lui prépare un bon procès martial…Rajhi, naïf comme il est,représente la spontanéité de la révolution des jeunes tunisien,

article

Suite aux dernières déclarations de M. Farhat Rajhi, ancien ministre de l’Intérieur et actuel président de l’Instance supérieure des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, dans lesquelles il a lancé de graves accusations contre l’armée tunisienne, ciblant, tout particulièrement, l’un de ses membres en la personne, du général de corps d’armée, chef d’Etat-major des armées et chef d’Etat major de l’armée de terre, M. Rachid Ammar, le ministère de la Défense nationale indique dans un communiqué « que ces propos tendancieux ne doivent nullement être pris à la légère et qu’ils représentent un danger d’une extrême gravité pour la révolution du peuple tunisien et pour la sécurité du pays, au présent et à l’avenir ».

Le communiqué ajoute que ces déclarations préméditées « nécessitent un examen approfondi de leurs sous-entendus et visées », une action qui relève uniquement de la compétence de la justice qui prendra son cours normal dans le cadre de son indépendance totale, « afin que l’on puisse distinguer le vrai du faux et qu’aucune partie ne puisse se jouer, à l’avenir, de la sécurité du pays ou contourner les principes de la glorieuse révolution ».

Ces supputations et spéculations, ajoute le communiqué, « ne pourront atteindre le moral de l’armée nationale et de sa direction, et ne feront que renforcer sa détermination à poursuivre l’accomplissement de son devoir », en vue de préserver le régime républicain et la révolution de la jeunesse tunisienne.

source http://www.espacemanager.com/politique/tunisie-farhat-rajhi-sera-poursuivi-en-justice.html

Liste exhaustive des projets gérés par l’entreprise ltayef, tenez vous bien ;   : http://www.eltaief.com.tn/index.php?option=com_content&task=view&id=39&Itemid=119&limit=1&limitstart=11

 Entreprises Youssef Eltaief

PROJETS IMMOBILIERS

7  grand projet SPROLS              (On parle des projets a 100 200 unités )

6 grands projet SNIT

LES SIEGES 

Siège de l’agence de Promotion et d’Investissement Agricole MINITERS DE L’AGRICULTURE

Siège Social de la Compagnie Tunis-Air TUNISAIR

Siège de la S.P.L.T au Berges du Lac de Tunis SOCIETE DE PROMOTION DU LAC DE TUNIS

Siège Social de la Société Nationale de Distribution de Pétrole (AGIL …)

Bureaux de l’UGTT à Sousse UGTT

Bureaux CNSS à Monastir

Siège du Gouvernorat de Zaghouane

Siège du RCD de Zghoune

Recette des finances de Nabeul

Maison de monnaie   Banque Centrale de Tunisie

Siège de la Banque de l’Habitat

Bâtiments Administratifs et Agence à la Goulette CTN

Siège du Ministère des Affaires Etrangéres

Sièges des Chèques Postaux

Siège de la Caisse des Prêts et de Soutien des Collectivités Locales

Siège de la Société de la Sotrapil au Centre urbain Nord

LYCEES ET ECOLES 

Lycée de Mahdia

Lycée de Jeunes filles de Sousse

Faculté de Sciences de Monastir

Faculté de Médecine de Sousse

Faculté de Lettres de la Monouba

Ecole Hôteliére de Sousse (ONT)

Institut Technologique d’Art,d’Architecture et d’Urbanisme

Ecole Préparatoir à Carthge Byrsa

Foyer Universitaire à Siliana

Foyer Universitaire de Manouba

Foyer de l’ENSET à Tunis

Foyer Universitaire de Monastir

Foyer Universitaire de Gafsa

Institut Supérieur de Magistrature à Mégrine

Ecole Nationale des Sciences de l’Informatique à la Manouba

Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Mahdia

Ecole Hôtéliére de Monastir

Centre de Formation Professionnelle de l’Ariana

Centre de formation professionnelle de Transport à Borj Cédria

Centre de formation professionnelle du travail indépendant à El M’Gira

Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Siliana

Centre de Formation Professionnelle en Horlogerie et Bijouterie à Gammarth

Centre de Vacances des Jeunes à Hammamet

Réaménagement et Extension de l’Institut Supérieur des Beaux Arts à Sousse

ISET Jendouba

Centre de Formation Professionnelle et de Promotion du Travail Indépendant à Moknine

ESC Manouba

ISET Mahdia

Centre de Formation en Techniques Hôtelières à Hammamet Sud

Centre de Formation en Technique Hôtelières à Tabarka

AEROPORTS

Extension Aérogare Jerbe-Zerzis

Aéroport Tabarka

Extension de l’Aéroport International Tunis-Carthage

Extension de l’Aéroport International Jerba zerzis

Tour de contrôle de l’Aéroport de Sfax

Hopitaux

Polyclinique de la CNSS à Sousse

Centre de PMI à Kairouan (OPF)

Extension de l’Hôpital de Kairouan

Centre de PMI à Tunis Mellassine

Centre de Menzel Témime

Hôpital FARHAT Hached Sousse

Residences presidentielles   (La cerise sur le gateaux, EYL, porte plainte contre ZABA 03/2011 pour non payement de la facture du Palais de SIDIBOUSSAID)

Pavillon Présidentiel de l’AITC phase4  (OPAT)

Palais Présidentiel à Hammamet

Palais Présidentiel à Gammarth

Palais Présidentiel à Sidi Boussaid

USINES ET DIVERS

Dépots de l’OCT

Usine de la STIA à Sousse

Ateliers de l’Artisanat de Zeramdine (ONA)

Ateliers de l’Artisanat de Mahdia (ONA)

Gare Métro Sahel à Moknine SNCFT

Centre Sportif Ain-Draham MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DE L’HBITAT

Tribunal de Monastir

Station Thermale de Ain Garci  ONTh

Station Thermal à Jebel El Oust  ONTh

Station d’Epuration de la Charguia ONAS

Station d’Epuration des Eau Industrielles à Ben Arous ONAS

Centre Technique de l’ETAP à la Charguia     ETAP

Pour les trois frères Eltaief, issus comme Ben Ali d’une famille de Hammam Sousse, le 7 novembre 1987 est un jour béni. Kamel Eltaief joue dès lors le rôle de «président bis», recevant chaque matin, dans les bureaux de la rue de Beyrouth au cœur de Tunis, les principaux ministres du gouvernement. Dans son sillage, ses deux frères font des affaires. La famille Ben Ali bénéficie également de quelques prébendes. Pas un frère, pas une sœur du nouveau président qui ne reçoivent une petite gâterie. Moncef, le frère préféré, se lance dans le trafic de drogue et laissera, dit-on, 4 millions de dinars de dettes auprès des banques. Kaïs Ben Ali, le fils du frère aîné, s’octroie le monopole des alcools à Sousse et fait main basse sur le free-shop de Monastir. Les trois filles issues du premier mariage de Ben Ali avec Naïma Kefi ne sont pas oubliées. L’aînée, Dorsaf, épouse Slim Chiboub. L’avènement de son beau-père au palais de Carthage est pour lui pain bénit : fils d’un simple greffier, «Monsieur gendre» jouit d’un traitement de faveur. Ainsi bénéficie-t-il de gros marchés pharmaceutiques et de terrains – qui lui seront repris plus tard. Slim Chiboub est connu pour ses appétits démesurés. Les patrons de la chaîne de grandes surfaces Auchan vont ainsi reculer devant ses exigences et renoncer à s’installer en Tunisie. En revanche, l’homme réussira en 2001 à installer un hypermarché Carrefour sur un terrain que les domaines de l’Etat lui ont rétrocédé à un prix symbolique. De 1989 à 2004, le gendre du président présidera également aux destinées de L’Esperance sportive de Tunis. La dernière fille, Cyrine, épouse en 1996 Marouane Mabrouk. Lui hérite de la concession Mercedes Tunis, alors qu’elle prend la haute main sur le Net en Tunisie. Et Dieu sait si le secteur, totalement fliqué, est sensible ! Les Mabrouk se voient également attribuer le logement de fonction traditionnellement attribué au directeur de la Sûreté nationale, une splendide villa du quartier chic du Belvédère. La troisième fille, Ghazoua, mariée à Slim Zarrouk, bénéficiera également de quelques faveurs, notamment à l’occasion de la privatisation de certaines entreprises publiques (comme la Société nationale d’élevage de poulets, acquise à bon compte à la fin des années 1990 par Slim Zarrouk, puis revendue au prix fort).

Un «gâteau» à partager
Dans un libellé qui circule en 1997-1998 sous le manteau à Tunis, il est question des «sept familles qui pillent la Tunisie». Ce document fort bien informé décrit le fonctionnement des clans familiaux autour de Ben Ali qui se partagent entre amis les terrains, les contrats et les usines. Cette garde rapprochée du président s’oppose aussi à l’arrivée de tout nouvel intrus. Au début des années 1990, Kamel Eltaief et Slim Chiboub sont ainsi résolument contre les projets d’union de Ben Ali avec Leila Trabelsi.
Hélas pour eux, les noces ont lieu en 1992. Peu après, Kamel Eltaief a voulu braver la nouvelle présidente et faire de la circoncision de son fils un événement mondain – car Ben Ali et Leila n’avaient pas encore de progéniture mâle. Résultat, les hommes publics qui avaient commis l’erreur d’accepter l’invitation ont été immédiatement limogés : le ministre de la Santé, le directeur du Tourisme et le président de Tunis Air se retrouvèrent au chômage. Le règne de Leila au palais de Carthage débutait. En 1996, les locaux de Kamel Eltaief, dans la zone industrielle de La Soukra, furent incendiés par une vingtaine d’individus masqués. Le pouvoir le soupçonnait d’y entreposer des dossiers compromettants sur les turpitudes de Leila. Officiellement, l’enquête de police n’a pas permis de connaître l’origine de l’incendie. Depuis, Kamel Eltaief n’a plus jamais été reçu au palais de Carthage. Seuls ses liens anciens avec les Américains le protègent d’un mauvais coup.

Un boulevard pour les Trabelsi
Pendant les quatre années qui ont suivi le mariage de Leila avec Ben Ali, le clan Trabelsi s’est fait relativement discret. Mais à partir de 1996, leurs appétits se manifestent de manière plus ostensible et vont progressivement sonner le glas des ambitions des Eltaief, Mabrouk ou Chiboub. Cette année-la, le frère aîné et bien-aimé de Leila, Belhassen, met la main sur la compagnie d’aviation qui va devenir Karthago Airlines. C’est lui qui devient le pivot des affaires financières de la famille (…). Le verrouillage commence, car les Trabelsi ne sont pas partageurs. Pas un secteur qui leur échappe ; pas une transaction avec un groupe étranger dont ils ne sont partie prenante ; pas un beau terrain, ou presque, sur lequel ils n’ont des vues. Et personne, dans le clan, n’est oublié ! Après Belhassen, Moncef. Cet ancien photographe de rue a connu une belle carrière. Dans le passé, la Société tunisienne de banque lui a consenti un crédit pour devenir agriculteur. Son premier fils, Houssem, a crée une association, la Jeunesse musicale de Carthage, qui a la réputation de ne pas honorer ses contrats.
Le deuxième, Moez, et le troisième, Imed – le neveu préféré de Leila -, ont eu à partir de 2008 de sérieux ennuis avec la justice française dans la fameuse affaire des yachts volés. À Tunis, Imed fait la loi. D’un coup de fil, il peut faire embastiller un adversaire ou au contraire libérer un trafiquant. Personne ne se risquerait à s’opposer frontalement à ce protégé du palais. Une des sœurs, Djalila, est devenue la reine des buvettes, qu’il s’agisse de celle de l’école HEC à Carthage ou de celle de l’Ecole nationale d’architecture. Son époux, El Hadj, qui possédait un kiosque à essence, est devenu entrepreneur dans l’immobilier. Un de ses immeubles est loué au ministère des Transports, qui a été contraint de lui signer un bail avantageux. Beaucoup de ces coups tordus se font sans l’aval
du président. En 2002 encore, Ben Ali tentait de maintenir un semblant d’ordre. Ainsi, cette année-la, réunissait-il les principaux membres de la famille Trabelsi: «Si vous voulez de l’argent, soyez au moins discrets. Trouvez des hommes de paille et des sociétés écrans». En d’autres termes, professionnalisez-vous !
Un conseil qui ne semble guère avoir été suivi (…). Arbitre impuissant, le président tente parfois de taper du poing sur la table. Ainsi, en 2006, des industriels se plaignent des produits de contrefaçon importés de Chine avec la bénédiction des Trabelsi. Lors d’un conseil des ministres, le président interpelle le ministre du Commerce et de l’Artisanat, Mondher Znaidi: «Alors, Monsieur le ministre, j’entends dire que des containers de contrebande arrivent de Chine ? – C’est-à-dire, lui répond l’autre, je ne suis pas au courant, les douanes dépendent du ministère des Finances». Pas question de prendre le risque de contrarier Madame la présidente… Le parcours de Foued Cheman, fils d’un grand industriel du textile et multimillionnaire, est exemplaire de ce gâchis. Voici une des grandes figures du monde patronal obligée, en 2004, de prendre le chemin de l’exil forcé vers les Etats-Unis, avec son épouse et ses deux enfants. Dès l’arrivée de Ben Ali, Slim Chiboub, un des gendres, convoite le secteur de la friperie que les Cheman dominaient jusque-là. Tout va être fait pour décourager l’héritier de cette vieille famille: corruption d’un de ses associés, convocations répétées, garde-à-vue, parodies de procès… Foued Cheman se retire dans la somptueuse villa qu’il s’est fait construire sur la corniche de Sidi Bou Saïd. Après l’assaut des Chiboub, les attaques des Trabelsi. Très vite, Leila a des vues sur la belle demeure des Cheman, où elle installerait volontiers sa fille Nesrine. Des envoyés du palais viennent lui demander de vendre son bien à une «amie de la présidente». Pas question, répond l’industriel. Mal lui en prend. Le fisc le condamne à payer une amende record de 2 millions d’euros. Foued Cheman décide alors de s’exiler aux Etats-Unis, non sans avoir loué sa maison à l’ambassadeur d’Irak, avec la bénédiction de l’ambassade américaine. Sa capacité de nuisance est réelle. Il est le gendre de Mustapha Zaanouni, ancien ambassadeur et ancien ministre, toujours conseiller auprès de l’ONU. Depuis Washington, il menace de lancer des campagnes contre le régime si ses ennuis ne cessent pas. Résultat : les poursuites vont s’arrêter et les amendes fiscales se perdre dans les sables. Certains notables tunisiens, qui voient se rétrécir de jour en jour leur marge de manœuvre, sont en tout cas en train de passer de l’exaspération à la résistance. Ce qui fait dire à un diplomate français, qui a vécu longtemps en Tunisie, et qui connait parfaitement le sérail local : «Dans la succession de Ben Ali qui s’annonce, la bourgeoisie de Tunis ne veut pas d’une solution familiale». Et donc pas d’une régente nommée Leila…

source Extraits édifiants de La régente de Carthage.

La réponse est simple, le RCD est une puissante organisation qui handicape le développement politique, économique et sociale  de la Tunisie, et ce, depuis 50 ans.

Cette organisation mafieuse est composés de dizaines de milliers de partisans,  et tire sa puissance de ses sbires qui peuvent être 3omda, médecin, étudiant, ou avocat, mais qui ont un but unique, maintenir la main basse sur la Tunisie pour leurs propres intérêts personnels.

ils nous ont fait subir une dictature pendant 23 ans, c’est le moment de leurs faire subir la Dictature du peuple.

un seul mot d’ordre ; RCD Dégage, jusqu’au dernier.

Si on veut continuer notre révolution et l’offrir à nos enfants, il faut instaurer un Régime parlementaire.
la suède, la Finlande ou le Canada sont quelques uns des pays les plus développés dans le monde, éducation, santé économie…
est ce que vous connaissez les noms de leurs présidents? et bien non.
c’est ça le Régime parlementaire, le pouvoir est au parlement, et donc au peuple.
je crois que c’est là ou il faut creuser, afin que la Tunisie ne nous échappe pas encore une fois.

un autre point est l’implication des jeunes dans la vie politique, cette révolution était essentiellement numérique et taché du sang des martyres, essayant de forcer le nouveau gouvernement à prendre en considération  l’avis des jeunes blogeurs et tweeters et Facebookers  comme nous.

ici on créer une page Facebook Tous Pour un Régime parlementaire en Tunisie, vous pouvez nous joindre afin de créer une force, et de plier le nouveau gouvernement à nos idées, nos exigences, nos rêves.

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