Cet homme là, qui nous dirige maintenant est « le prêt-à-porter du wadisme en miniature ! »

Pour une suppression pure et simple des fonds politiques du président de la république ! Après la suppression du sénat et du poste de vice-président, celle des fonds politiques s’impose dés maintenant et sans conditions !

Pour autant et pour cause, aucune réforme potentielle n’est à l’ordre du jour pour assainir la bonne gouvernance et la salubrité publique. Macky s’attaque à son mandat présidentiel qui passe de 7 ans à 5 ans, mais passe sous silence la plaie béante et se garde bien de s’attaquer aux fonds politiques lesquels ne servent qu’à corrompre une certaine clientèle politico-conservatrice apparemment respectable. Motus et bouche cousue sur la question qui fâche.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les fonds politiques restent incontestablement un label récurrent de mal gouvernance et une machine à corruptions au service de l’exécutif ubiquitaire. Le nouvel arrivant sous des oripeaux imaginaires de bonne gouvernance de rupture sobre, vertueuse, transparente et efficace, ne déroge point à la règle, au contraire, il ne pipe mot, mais fait profil bas malgré les beaux discours torrentiels. Les fonds politiques, caisse noire, fonds spéciaux ou fonds secrets, le mal est le même. Même si le vocabulaire mute comme un serpent. Quelles que soient les appellations des uns et des autres, ils ont la peau dure. C’est un scandale, une écharde au sommet de l’état.

Nos présidents sont-ils donc des affairistes cachés, qui se nourrissent de cette manne avilissante qui n’a que trop duré ? Un manque à gagner du contribuable astiqué comme un chiffon qu’on jette à la poubelle après l’avoir pompé bassement. C’est ridicule et honteux pour des gens aux mains déjà bien pleines !

A combien donc s’élèvent-ils réellement ? Les journalistes avancent la rondelette de 8 milliards, pour arrondir les angles, mais la somme exacte reste tout de même un secret d’état jalousement gardé, un tabou. Motus et bouche cousue sur ce scandale ubuesque, permanent de la république. Un petit rappel : 2007, en pleine affaire rocambolesque opposant et wade-idy, les « fonds secrets », « caisse noire », « fonds politiques », « fonds spéciaux », s’élevèrent, alors officiellement à 620 millions de francs Cfa, autorisés par l’assemblée nationale, pour atteindre finalement le chiffre astronomique de 14 milliards.

Peu importe donc ses qualités, mais cet homme là, qui nous dirige maintenant et nous promet une rupture des mots est « le prêt-à-porter du wadisme en miniature ! »

Mais le ver était nécessairement déjà dans le fruit, car les mêmes causes reproduisent toujours les mêmes effets. En apparence, ceux qui sont aux commandes sont blancs comme neige. Il paraît qu’ils sont en totale rupture avec les anciens adeptes de la dictature. Il paraît que la république retrouve ses marques d’antan pour égaler celle de la cinquième république normale. Une simple vue de l’esprit. Mais la réalité est tout autre. « La transparence médiatique » au service du politique masque par son écran de fumée.

Cure d’austérité ! La crise est passée par là, vie très chère, factures suffocantes du courant électrique, inondations intempestives, sans répit, jouant les trouble-fête, créant la désillusion monumentale et le moral des ménages en berne constamment, mais visiblement, le président lui-même bien ravitaillé vit sous les ors du palais avec l’abondance des fonds politiques, coulant à flot, à disposition, ainsi que l’oligarchie du centrisme clanique débridé, déjà gloutonné par le miracle du 25 mars dernier, d’une présidence à défaut et par dépit, comme si cela ne suffisait pas, sur fond de cure de culot d’une fondation bidon « servir le Sénégal » pour mieux se servir et servir politiquement son mari, eh bien, pour ces gens là, qui ne connaissent nullement la crise, mais n’en ont cure.

Contrairement aux idées reçues, les fonds politiques logés à la présidence de la république, résultent incontestablement d’une monarchie républicaine. Pour autant et pour cause, aucune réforme potentielle n’est à l’ordre du jour pour assainir la bonne gouvernance et la salubrité publique. Macky s’attaque à son mandat présidentiel qui passe de 7 ans à 5 ans, mais passe sous silence la plaie béante et se garde bien de s’attaquer aux fonds politiques lesquels ne servent qu’à corrompre une certaine clientèle politico-conservatrice apparemment respectable. Motus et bouche cousue sur la question qui fâche.

Cette caisse noire dite des fonds politiques constitue remarquablement une véritable usine dans l’art de la corruption massive et active, diligentée par le premier magistrat de la république. Ce n’est pas une démocratie, mais une dictature pure et simple ! Abdoulaye wade déclarait que Karim Wade, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, sûrement, des terres, des océans de la planète est plus intelligent et plus compétent que tous les leaders de l’opposition’. ‘’Personne dans l’opposition n’a la compétence économique et financière de Karim.’’ Et Macky suit la même logique décapante, faisant florès, sermonne : Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux » ; un discours « soft fortement codifié », laissant entrevoir, en réalité, « ma tey lou manex def monou lenn ci dara ». Entre wade et son élève, la tonalité des discours se passe de commentaire. La même mécanique sémantique révulse par son caractère névrotique. Lequel des deux donc méprise autant les sénégalais ? La nomination obscure d’Aminata Niane au poste de « conseillère spéciale » relève incontestablement d’une autre dérive sémiologique plus que parlante, qui en dit long sur la nature de cette nomination à la fois burlesque, irrationnelle. Messieurs les Ministres et Ministres Conseillers, levez-vous et au garde-à-vous, fermez la tous donc ou démissionnez, en me rendant vos tabliers !  Conseillère spéciale, très emphatique ! Qu’est-ce qui se cache donc derrière cette nomination extraordinairement bizarre au moment où par comme hasard, une enquête préliminaire plus que fondée, diligentée par le Procureur de la République, chargée de faire la lumière sur la gestion du Projet de promotion des investissements privés (Ppip) logé à l’Apix que dirigeait Aminata Niane. Comme par coïncidence, cette dernière, « très inquiète », est reçue discrètement plusieurs fois, avant d’être nommée. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette nomination trop hâtive semble s’inscrire dans une logique d’histoire rocambolesque et hystérique, ambigüe et obscure. Comment peut-on prêcher à la fois la bonne parole d’une gouvernance de rupture sobre, vertueuse, transparente et nommer discrètement Aminata Niane, une personne présumée mouillée jusqu’au cou, décriée, coupable et capable des faits incriminés sur des histoires carambouilleuses, suscitant la curiosité du procureur, qui s’apprêtait, à faire toute la lumière sur la gestion du Projet de promotion des investissements privés sous la responsabilité de l’apix que dirigeait alors cette dernière ?

Peut-on vraiment parler d’équité, de moralité et d’indépendance de la justice supposée libre et libérée lorsque l’exécutif lui-même s’autorise tout, en étant juge et partie ? N’y a-t-il pas l’ombre d’un doute d’une politique à géométrie variable et réellement coupable des pratiques peu orthodoxes lorsque de petits larcins, pour leur grade, sont livrés aux chiens et traînés à la boue, à libre cours, sans répit, dans les tribunaux aux ordres, pendant que l’ex patronne de l’apix, choyée pour ses beaux yeux et non point pour sa compétence supposée, est épargnée ipso facto des audits audibles en la nommant conseillère spéciale ? Que dire des contradictions d’un régime au verbiage creux et verbeux, qui s’autoproclame vertueux et qui s’octroie librement le beurre et l’argent du beurre et les beaux yeux de l’infirmière ? Or dans la plupart des pays africains, dont le régime présidentiel est calqué sur le modèle de l’ancien maître, les mêmes déconvenues résultent en réalité d’une émanation monarchique, taillée sur mesure pour un seul homme, cette réminiscence ringarde qui ne dit pas son nom. Dans une contribution précédente, nous avions tiré la sonnette d’alarme sur les fonds politiques, cette dérive monarchique, car même avec seulement un seul mandat de 5 ans non renouvelable, le président peut mettre légalement et librement à l’aise dans son compte personnel 20 milliards en l’espace de 5 ans pour les beaux yeux d’un empereur, puisqu’il s’agit bien de cela. Le statut du président de la république fait de lui un monarque paresseux, qui vit éternellement au crochet de la république. Même s’il n’est plus président, il bénéficie incommensurablement d’une assistance élastique totalement inégalée que n’importe quel autre citoyen aussi méritant. C’est ridicule et insultant qu’il faudrait nécessairement réformer ces pratiques absolument délirantes, déroutantes et immorales. Rien ne peut justifier cette somme fabuleuse mise à sa disposition.

Sur les 8 milliards officiellement disponibles pour son compte personnel, admettons qu’il en distribue seulement 4 milliards chaque année pour sa clientèle politico-conservatrice, apparentée respectable, le calcul laisse apparaître incroyablement un gain d’au moins 20 milliards pour 5 ans, sur lesquels on rajoute une fortune déjà énorme, obtenue bizarrement sous le règne scandaleux du régime défunt le plus scandaleux de toute l’histoire politique de la république de l’indépendance à nos jours, dont il a été un acteur principal de premier plan, sans compter des villas à la pelle au coeur de la capitale et jusqu’à acquérir un somptueux château dans l’hémisphère nord, pendant l’alternance; lesquelles contrastent parfaitement avec ses possibilités très limitées d’antan pour un homme subitement aussi riche que crésus, en l’espace de moins d’une décennie, pour quelqu’un qui n’a hérité d’aucune fortune avérée connue jusqu’ici, alors qu’hier, le même homme tirait le diable par la queue en 1999. Alors, de grâce, un peu de retenue, d’humilité, messieurs les défenseurs acharnés, indéfectibles de votre soldat manifestement enrichi par le miracle de l’alternance de l’arnaque organisée, qu’est-ce que votre mentor a-t-il donc apporté à la république agenouillée par des lobbies aux allures ethno claniques sur fond de rancunes et de rapines politiques ? La question n’est plus de savoir qu’est ce-qui a porté les fonds politiques à 8 milliards, d’ailleurs un chiffre absolument fantaisiste, invérifiable ; opacité oblige, mais un président normal d’une république exemplaire doit convaincre par les preuves matérielles sur le terrain, avec des promesses en actions concrètes et non une gouvernance de rupture sobre, vertueuse, transparente et efficace sur fond de carapace !

On aura beau maquiller broc à bric le produit de parues pour bien le vendre sur le marché, mais quelles que soient les notices et les retouches nécessairement transcendantales au nom d’une image trans-internationale pour la présenter sous de faux postulats, il n’en demeure pas moins qu’elle porte en elle-même l’estampille nocive, éternelle de wade devant l’éternel, puisque la substance magico- moléculaire laisse apparaitre nettement des défauts de fiabilité, car nous en avons déjà un goût mer.

Le combat continue !
 Ahmadou Diop


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Monsieur le PM, vous échouerez par la monnaie !

Après vous avoir écouté crayon à la main, nous nous permettons de vous dessiner à grands traits l’une des raisons de votre échec programmé : le Franc CFA. Vous savez, pour avoir été au coeur de ce système en tant que cadre de la BCEAO, que les politiques monétaires restrictives sont nocives pour les économies en développement. En visant une cible d’inflation particulièrement basse (2%) correspondant à la cible d’inflation de la zone Euro, la BCEAO arbitre en défaveur de la croissance. Une telle attitude est irrationnelle pour des pays pauvres qui doivent faire des taux de croissance de 7% pour espérer atteindre les OMD à l’horizon 2015 et sortir de la pauvreté. La maîtrise de l’inflation associée au taux de change fixe CFA/Euro, géré avec le mécanisme du compte d’opérations liant la BCEAO au Trésor français, rend non compétitif le secteur productif ouest africain dans son ensemble et sénégalais en particulier. Ces deux paradigmes sanctifiés dans l’UEMOA ont comme conséquences matérielles des vertus pour une prise de risque limitée des banques qui aboutissent logiquement à une distribution moindre des crédits à l’économie tandis que l’histoire semble prouver, au contraire, que la multiplication des possibilités d’investissement suscite, avec le temps, une croissance économique soutenue. L’accroissement de la productivité et des capacités productives engendrées par l’investissement est la condition d’un accroissement durable et important de la production et d’une croissance économique, telle que le démontre la saga des pays d’Asie du Sud-Est et, dans une moindre mesure, de l’Afrique du Nord. Les dépenses d’investissement sont à la base du profit des entreprises qui créent la richesse collective. La problématique de la non efficience de la politique monétaire dans l’UEMOA est fondamentalement liée au fait que les banques les plus importantes de la zone sont des groupes étrangers avec une maison mère basée dans l’OCDE, au Nigeria (UBA) ou au Maroc (Attijari). Ces banques, vous le savez mieux que quiconque pour en avoir installées au Sénégal, sont pour l’essentiel attirées par la perspective des profits substantiels qu’elles peuvent réaliser sur notre place financière. Leur principale activité consiste aujourd’hui à placer leurs énormes excédents de liquidités (plus de 100% au Sénégal par exemple sur les 3 dernières années contre 75% prévu dans le dispositif prudentiel applicable aux banques et établissements financiers de l’UEMOA) dans les juteux marchés monétaires et obligataires qui sont des actifs quasiment sans risques. La grave implication d’un tel comportement est la parfaite éviction du système bancaire des entreprises autochtones censées créer la richesse de nos pays. Une telle forfaiture est rendue possible par la voracité des Etats qui émettent à tour de bras, via les Trésors nationaux, des titres de créances négociables par adjudication (avec le concours de la BCEAO) souscrites immédiatement au lieu d’opérer les ajustements internes nécessaires pour limiter des déficits budgétaires liés le plus souvent à des dépenses somptuaires voire à des comportements délinquants. Aucun mode de financement des Etats (avances directes des banques centrales ou recours au marché régional de la dette publique), ne saurait les soustraire à la nécessité de mener des politiques macro-économiques de qualité accompagnées par des politiques budgétaires saines et sobres. A cet égard, Monsieur le Premier ministre, votre promptitude ainsi que celle de votre ministre des Finances (issu comme vous du milieu bancaire), à émettre à tour de bras des titres de la dette publique sénégalaise immédiatement capturés sur la place financière ouest africaine est assez édifiante. L’interpellation du président du groupe parlementaire du PDS (Modou Diagne Fada) sur ce point est beaucoup moins triviale que votre réponse débonnaire pourrait le laisser penser. La boucle de votre échec programmé est bien “bouclée” par le dispositif prudentiel de la BCEAO qui limite à dessein les actions commerciales des banques vis-à-vis des PME. En effet, la règle de couverture des risques, le ratio de structure du portefeuille et les accords de classement imposés aux banques sont des barrières infranchissables pour l’accès au crédit des entreprises locales caractérisées par la faiblesse de leurs fonds propres. Cette situation pousse les banques à une concentration sur les sociétés d’Etat privatisées ou en phase de l’être et quelques signatures estampillés Coface qui les mettent toutes en concurrence accrue et qui assurent in fine la sortie des richesses créées sur notre sol vers des destinations plus ou moins avouables. Au lieu d’insinuer des coupes sombres sur la frange la plus fragile de notre population (bourses des étudiants, factures d’électricité…), nous aurions aimé vous entendre parler des énormes réserves de change oisivement conservées au Trésor français (110% de couverture sur 20% exigés) jetant le trouble sur la transparence de la gestion des autorités monétaires de l’UEMOA. Dans la foulée, il serait peutêtre temps de poser la question de la légitimité d’une Institution comme l’UEMOA à conduire une politique monétaire dont le principal mérite est d’aider ses pays membres à atteindre le point d’achèvement au statut de PPTE (Pays Pauvres Très Endettés). De fait, on ne peut pas mettre en place une politique monétaire et économique commune pour des pays sous le seul prétexte qu’ils ont été colonisés, c’est-à-dire exploités sous la pire forme, à trois exceptions près (le Cameroun et les 2 Guinées), par un même pays, la France. Monsieur le Premier ministre, vous le savez mieux que quiconque, la monnaie est d’abord une affaire de souveraineté portée en principe par des institutions nationales ou communautaires libres. La politique monétaire quant à elle, doit correspondre au stade de développement et d’organisation de l’économie et du système financier de sa zone d’action, et non pas être la chasse gardée d’une ex-puissance coloniale nostalgique de ses comptoirs. Même si, par réalisme, nous acceptions de faire fi de tout ce qui précède, la gestion actuelle du FCFA ne peut pas mener au “Yokuté” cher à notre président en raison du comportement des agents économiques face aux mécanismes monétaires. Les principaux agents économiques ainsi que les ménages ont une nette préférence pour la liquidité, ce qui induit un niveau anormalement élevé de la demande d’encaisses fiduciaires en dépit des progrès de la scripturalisation. La conséquence de cette situation est le faible taux de bancarisation de la zone (6 %) qui laisse en rade les segments les plus significatifs de l’activité économique que sont le monde rural et le secteur dit informel. Comparée aux taux de certains pays africains qui gèrent leur propre monnaie, la zone CFA est ridicule : la Zambie (33%), le Maroc (40% avec un objectif de 60% en 2013), le Botswana (54%), la Namibie (55%), la Tunisie (60%), et l’Afrique du Sud (63%). La faiblesse du taux de bancarisation rend impossible la mobilisation de l’épargne qui, liée au revenu, reste, quand elle est disponible, entre les mains de ceux qui la créent et que le monde financier bien pensant appelle les acteurs du secteur informel. La preuve formelle de cette réalité nous a été superbement donnée par les sommes mobilisées en un temps records grâce à de simples appels “informels” de radios privés devant les inondations. Convenez-en, Monsieur le Premier ministre, un véritable marché financier où l’épargne longue pourrait trouver à s’employer n’existe pas. La BRVM, belle construction intellectuelle, ne sert que les banques et les investisseurs institutionnels  : la finance islamique que vous appelez à la rescousse n’y pourra rien. La vérité est que l’existence d’un véritable marché financier est fortement corrélée à la situation macroéconomique des Etats de la zone et des mécanismes d’incitation mis en oeuvre pour attirer l’investissement direct étranger (IDE). L’environnement juridique des affaires, la transparence et la bonne gouvernance doivent être des réalités avant que le marché financier ne puisse atteindre une taille critique lui permettant d’influencer la prise de “risques raisonnables” par les banques. L’épargne des ménages et des entreprises que ces banques là essaient de capter se tient encore à un niveau insuffisant pour assurer un financement adéquat du développement. Les crédits long terme qui servent à l’investissement sont faibles dans la zone et représentent au Sénégal, par exemple, selon une étude récente, 5% des crédits à la clientèle essentiellement constituée de crédits immobiliers et concernent pour plus de 70% les grandes entreprises. Les PME occupent moins de 20% de ces crédits, soit une enveloppe qui tourne autour de 12,5 milliards sur 64,5 milliards toutes entreprises confondues. Sous ce registre, la performance des SFD qui, malgré des ressources limitées arrivent à couvrir 60% des besoins de leur clientèle PME alors que le secteur bancaire ne finance que le tiers des besoins qui lui est exprimé, indique les chantiers que vous devez explorer. La compétence incontestée qui est la vôtre doit vous pousser à engager votre responsabilité technique dans la gestion d’une politique monétaire adaptée aux besoins de nos différents pays. Ce faisant, vous épargnerez au FCFA les lendemains incertains que lui promettent la prise de conscience des masses laborieuses de nos nations qui ont payé, plus qu’à leur tour, les errements d’une politique monétaire extravertie. CHEIKH TIDIANE SY MBA in Banking and Finance
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